Trop rares sont les lycéens issus des territoires ruraux à rejoindre les cursus sélectifs après le baccalauréat. L'accès à l'information déficient, la distance parfois importante qui les sépare de la richesse culturelle des métropoles, et l'auto-censure complexifient leur insertion dans les filières d'excellence.

​Si l'Ecole devrait pallier les inégalités sociales, elle ne fait que les renforcer : quand certains ont accès aux cinémas, musées et opéras, d'autres en sont totalement privés compte tenu de leur éloignement géographique. Or, dans le supérieur le capital culturel accumulé depuis l'enfance acquiert une importance capitale. C'est ainsi que les jeunes ruraux pâtissent dès leur majorité d'un retard conséquent par rapport à leurs concitoyens urbains.

De l'Hérault aux Grandes Écoles souhaite lutter contre cet état de fait alarmant en fédérant une large communauté d'étudiants et de diplômés autour des problématiques liées au développement du territoire et des inégalités socio-géographiques.